Squares, Jardins et Parcs.


Nous devons magnifier nos élégants jardins publics, qui participent au confort et à la renommée de Troyes.

Dès l’an X, on trouve à Troyes des traces de jardins publics.

Mais, c’est au cours du 19° siècle, que la ville s’orne de sa ceinture verte, développée par le maire Désiré Argence. A cette époque, nos jardins publics étaient les lieux de prédilection de nos concitoyens, lors de leurs loisirs, pour les promenades, pour occuper les enfants qui pouvaient s’y promener dans des charrettes tirées par des chiens, pour la rêverie. Les jardins publics offrent des arbres et des fleurs aux citadins déshérités qui ne peuvent aller les voir à la campagne.

A l’emplacement des anciens remparts, se trouve la série des boulevards que bordent 4 beaux squares bien entretenus par le service des espaces verts de la Ville.

Du cirque (pardon du Théâtre de Champagne), commence le lieu de promenades des Troyens le dimanche pendant des dizaines d’années.

Le Jardin du Rocher (3.500 m²), avec sa cascade et son kiosque à musique. Il a été commencé en 1839,pour recevoir une exposition florale, et terminé en 1875. Au début, entre un lac aux poissons et un kiosque à musique, la pétanque y était reine.

Le Jardin de la Vallée Suisse (8.000 m²), au pont de bois bien connu des Troyens, est créé en 1860 après la canalisation des Viennes. Sa conception est pratique, car elle permettait de conserver une portion du fossé des fortifications. Les 2 maires Parigot et Argence envoyèrent Fichot à Paris copier les plans de la Vallée Suisse parisienne et un autre architecte à Lubeck et Riga. Fléchet et Bailly dressèrent les plans et firent faire les travaux. Charles Baltet en réalise la décoration florale.

Le Jardin de Chevreuse (2.800 m²), dont le nom vient du Fort Chevreuse, ouvrage de l’enceinte, défendant l’angle des actuelles rues Argence et Paul Dubois. Il est aussi appelé Jardin du Ravelin. Ce bastion avait été construit lors des troubles de la Ligue, en 1590, la ville vivant sous la menace d’un coup de main des troupes royales, et rasé en 1749. Créé en 1850 , rénové en 1989, il est cher aux bébés et aux nounous, grâce aux jeux d’enfant. Il ne reste que le piédestal où se trouvait le buste en bronze d’Hector Pron, enlevé par les Allemands.

Le jardin de la Porte de Paris ou du Beffroi (5.550 m²), créé en 1848, il est rénové en 1991. Il s’étend de la place Patton au Monument des Enfants de l’Aube. C’est le nom de l’ancienne Porte du Beffroi qui fermait à son extrémité ouest la rue du même nom, devenue la rue du Colonel Driant. Le nom Beffroi, qualifiait la tour qui surmontait le château de la Vicomté, afin de marquer son importance.

Le square de la Libération (2.600 m²), avec le groupe Le Rapt en marbre (du sculpteur Augste Suchetet de Vendeuvre-sur-Barse), remplaçant celui en bronze enlevé sous l’occupation, récemment rénové après la création du parking souterrain. Il s'est toujours appelé Jardin de la Préfecture, jusqu’à la Libération.

Le jardin du Préau (5.000 m²), créé en 1900, à l’emplacement du Palais des Comtes de Champagne édifié au XII° siècle et détruit en 1806, au moment de la création du canal de la Haute Seine. Il sert de cimetière provisoire en 1940. Il a perdu son bassin et son jet d’eau. Il était contigu au Préau aux Duels, où se déroulaient au Moyen-Age les terribles combats judiciaires où le droit était censé demeurer vainqueur, mais où, hélas, la force ou l’adresse seule triomphait.

Le jardin du Musée d’Art Moderne, à la française, agrémenté de sculptures modernes.

Le square Edouard Herriot (2.900 m²), créé en 1968 avec le buste du célèbre Troyen..

Le square St Bruno, (2860 m²), au cœur du quartier des Chartreux, aménagé en 1968, en face de l’église.

Le square Charles Tanret (pharmacien et chimiste), 1.300 m², au Gros Raisin, créé en 1979, lors de la rénovation du quartier.

Le square Zielona Gora (10.000 m²), au Point du jour, du nom d’une ville jumelée polonaise.

Le square des Trois Godets, chevet de la cathédrale (1.000 m²), aménagé en 1981.

Le square Charles Baltet (1.250 m²) créé en 1983, du nom de celui qui créa la Société horticole, très connu des Troyens.

Le jardin Cité des Amis (6.260 m²), du nom de la cité d’urgence établie après la guerre, pour reloger les sans-abri, créé en 1974.

Le jardin des Hauts Clos (6.350 m²), à proximité de l’hôpital, créé en 1978, avec jeux pour les enfants.

Le Jardin   du Labourat, aménagé en 1979, sur l’emplacement de l’ancienne Maison des Jeunes et de la Culture.

L’espace vert des Marots (15.000 m²) îlot de verdure et de jeux, créé en 1982.        

 Jardin du Musée d'Art Moderne.

L’espace des Vassaules (15 hectares), créé entre 1980 et 1983, avec les plans d’eau sur l’emplacement d’anciennes gravières.

Le Parc Henry (25.000 m²), ancienne propriété du Moulin de la Rave, magnifique jardin aménagé de 1982 à 1987.

En cours de réaménagement depuis 2010, il s’appelle maintenant le Parc des Moulins. Situé à 15 minutes à pied du centre-ville, il est ouvert au public tous les jours de l’année.  Pour les Troyens, c’est un lieu de promenade, de pique-nique et de détente, respectueux de l’environnement et plein de curiosités (voir le chapitre).

       Le Complexe Henri Terré (15 hectares), créé de 1973 à 1975 avec activités sportives et de loisirs, dont la piscine olympique.

Enfin, le Parc de Loisirs de Menois, domaine de 48 hectares, avec un parc de loisirs de 9 hectares créé entre 1972 et 1981. Lieu de promenade dominicale des Troyens avec parc floral, et équipements de loisirs, poney club, ferme animalière...

En 2020, Maxence Gublin, propriétaire des lieux depuis 2019, donne son calendrier, pour les travaux qu'il a entrepris : un parcours de golf, un parcours pitch and putt de 9 trous avec un practice en terrain synthétique,  restauration d'un hébergement touristique écologique, d'un club house avec des activités multiples comme une piscine d'un spa, d'un tennis et d'une ferme pédagogique et de la rénovation et l'agrandissement du parc accrobranche...

 

Le dernier Conseil Municipal de 2012, décide de réaménager le square Feller, avec aire de jeux pour les enfants, et un petit kiosque….

 

Un arrêté municipal de 1987, interdit la circulation de tout véhicule, y compris les deux roues, dans l’enceinte des espaces verts, jardins et squares.

L’accès des chiens y est autorisé sous réserve qu’ils soient tenus en laisse.

Le 22 juillet 2011, mon ami Jacky Morin, maire-adjoint de Troyes à la Sécurité, considérant que la prostitution est source d’insécurité dans le quartier de la Madeleine, décide l’interdiction de pénétrer de nuit dans les parcs du centre ville : jardins de Chevreuse, du Beffroi, de la Vallée Suisse et du Rocher, ainsi que le square Tanret. Il a comme objectif de mettre fin aux trafics, de préserver la tranquillité des riverains et d’éviter la dégradation des espaces paysagers. Pour faciliter l’accès à la police, les portes ne seront pas fermées, mais des pancartes indiquent les horaires : du 1er avril au 30 septembre, de 7 h à 22 h et du 1er octobre au 31 mars, de 8 h à 20 h. Tout accès non autorisé sera verbalisé d’un montant de 38 €.

De par leur diversité de taille et de styles, ces parcs et jardins, disséminés dans la ville et aux alentours, contribuent à améliorer l’environnement des Troyens.

 

Merci au service (datant de 1897), dénommé aujourd’hui Espaces Verts et Sportifs qui entretient à la perfection les 180 hectares proposés aux Troyens et aux visiteurs. Basé depuis 1991 au Grand Véon, il produit 300.000 plantes par an, afin de maintenir le classement 4 **** de la Ville de Troyes au Concours National des Villes Fleuries !!

Remercions nos maires qui, malgré le prix des m², et leur entretien très onéreux, ont su conserver jalousement et augmenter les jardins qui font honneur à notre ville.

 

En 2012, pour la sixième année consécutive, du printemps à l'automne, la Ville de Troyes implante des jardins médiévaux en centre-ville :

- le jardin des Teinturiers, cour de l'Hôtel de Vauluisant (plantes sauvages et horticoles),

- le jardin des Plantes à parfum, cour de l'Hôtel de Mauroy,

- le jardin de l'Apothicairerie, cour du musée de l'apothicairirie : palette d'essences végétales dont les apothicaires se servaient pour concocter des potions, pommades et autres sirops,

- le jardin des Innocents, église Sainte-Madeleine : végétaux aux couleurs dominantes verte et blanche, symboles d'éternité, de pureté et de sagesse,

- le jardin des plantes médicinales, cour de l'Hôtel-Dieu-le-Comte : 80 espèces de plantes médicinales, appelées plantes magiques, en raison de leur pouvoir mystérieux.

Service des Espaces paysagers :

105 hectares d'espaces verts dont les 18 ha du parc des Moulins + 26 ha du parc de Menois.

319 sites.

4.500 m² pour la production d'arbres.

47 agents.

2007 : application de la Gestion différenciée.

2009 : application de la démarche Zéro Phyto.

4.400 arbres d'alignement.

  

Fin 2012, 90.000 bulbes de narcisses ont été plantés boulevard Jules Guesde, plus 13.000 dans les massifs, et 15.000 dans les vasques et jardinières.

En 2017, Troyes Champagne Métropole a pris le relai et planté 60.000 bulbes de narcisses boulevard Pompidou, et ronds points de Gournay et du  Vouldy, plus 12.000 bulbes de narcisses avec 12.000 bulbes de tulipes, pour permettre de prolonger le fleurissement.

Depuis le printemps 2014, les Troyens comme les étrangers qui traversent notre ville,  ne cessent d'admirer cette profusion de narcisses qui embellissent la cité, et font penser au keukenhof de Hollande !

Le mardi 8 octobre 2019, la Ville de Troyes reçoit le " trophée Fleur d'Or ", la plus haute distinction qui récompense la politique de fleurissement et la gestion des espaces verts. Seules 9 communes en France, ont reçu la "Fleur d'Or", jolie récompense pour le maire François Baroin.

 

 

Sur le bandeau du  bas de chaque page, vous cliquez sur "Plan du site", qui est la table des matières, et vous choisissez le chapitre qui vous intéresse. 

Cliquez sur "Nouveaux chapitres"  vous accédez aux dernières pages mises en ligne.